1. |
La Vie Est Formidable
02:18
|
|||
La vie est une chose formidable
Tout se passe toujours à merveille
Il n’y a jamais rien qui tache
On est heureux on est en veine
C’est vraiment super génial
Tout le monde est joyeux et s’aime
La vie c’est cool, c’est tellement clair
Je ne vois pas où est le problème
J’ai l’impression qu’tu exagères
Arrête d’en faire toute une omelette
Tu n’obtiendras rien de moi
Tu cherches encore un peu la merde
T’es pas heureux dans tes baskets
Tu n’obtiendras rien de moi
On entend les oiseaux qui chantent
On pourrait tellement vivre ensemble
Le monde est beau, le monde est sain
Je n’y crois plus, je n’ai plus rien
C’est plus facile de continuer
À s’ignorer et s’écarter
De rester chacun dans son coin
Sans jamais vouloir essayer
J’ai l’impression qu’tu exagères
Arrête d’en faire toute une omelette
Tu n’obtiendras rien de moi
Tu cherches encore un peu la merde
T’es pas heureux dans tes baskets
Tu n’obtiendras rien de moi
Un jour tu ris un jour tu pleures
De devoir surveiller ton chien
Tu ne sens même plus la douleur
D’être traité comme un moins que rien
Mais tu continues d’avancer
Comme si de rien, l’air abusé
Tu fermes les yeux, désespéré
Tu cherches encore à oublier
|
||||
2. |
Tout Foutre En L'Air
02:55
|
|||
On va faire une réunion,
On va parler d’exclusion
Parler des problèmes de fond
Jouer un peu d’accordéon
Améliorer notre champ de vision.
On va la faire cette réunion
Parler de manifestation
Mais d’abord la réunion
On va la pourrir ta nation
Nous ne sommes pas ses fistons
Une intervention sera peut être nécessaire,
Nos chemins se croiseront enfin, pour tout foutre en l’air
Endetté comme un hiver
Attendre que le jour se lève
Pour une année sabbatique
Une année acrobatique
Remplie de doutes et de frissons
On a l’autorisation
Vous aurez nos conditions
Et vu la situation
Ça d’viendra votre obsession
Une intervention sera peut être nécessaire,
Nos chemins se croiseront enfin, pour tout foutre en l’air
Je n’sais plus où me placer
Du mal à m’positionner
J’passe ma vie à m’demander
Comment tout peut s’arranger
Mieux vaut un coma éthylique
Une intervention sera peut être nécessaire,
Nos chemins se croiseront enfin, pour tout foutre en l’air
|
||||
3. |
||||
Si je suis en colère,
Ce n’est pas contre vous
C’est contre ce système
Qui veut nous mettre à bout
Ne soyez pas en peine
Quand je m’approche vers vous
Si ma mine à l’air blême
L’Etat me tient en joue
L’Etat m’a prit pour cible
Et tourner les talons
À ce monde invisible
Le quitter pour de bon
Monter dans un cargo,
Engagé comme cuistot
Escalader des monts
Et merveilles de passion
Eviter de tomber
Dans l’uni virtuel
..Et finir tout ce qu’il me reste à faire
Toutes ces informations
Qui nous mettent en colère
Qui peuvent nous rendre fou
Affalés sur nous même
Je n’y attends plus rien
Plus que l’ombre d’un festin
Je poursuis mon chemin
Ce qui m’attend plus loin
Me tend déjà la main
M’efface ce chagrin
Et je rirais vous verrez
De tout avoir quitté
D’être parti en cargo
Engagé comme cuistot
M’échapper le plus loin
Possible de ce réseau
Eviter de tomber
Dans l’amour virtuel
Et finir tout ce qu’il me reste à faire
|
||||
4. |
Le Roi de Menilmontant
03:42
|
|||
L’homme invisible avec son chien
S’accrochant au malin, ne se soucie jamais de son destin
Son caddie triste mine, un trésor bien caché,
Juste un peu de famine
L’histoire remplacera la colère d’avoir perdu sans renoncer
Dormir la nuit sur un banc du quartier de Ménilmontant
Pendant que tous avancent bien tranquillement
Jalouser les badauds, les passants et parfois quelques amants.
Se prendre pour le roi d’Ménilmontant !
La cloche de proximité,
C’est toujours bon pour le quartier,
10, 15 ou 20 ans à y traîner,
Il s’est laissé enfermer,
Jure de ne pas s’évader
« Prends pas la route, ça sent la liberté ! »
Ton âme est déjà loin d’ici ton corps n’est là que pour éponger
Tu avances croyant bien faire,
Tu es chargé de bons sentiments
Tu fonces droit vers les emmerdements
Regarde à terre le temps qu’ils marchent devant toi mais ne les interrompt pas
Toute cette pression autour de toi …
Tout ça nous dépasse, on s’le prend toujours en pleine face
On vire des familles entières
Pour ne pas effrayer les nouveaux locataires
Qui eux sont de plus en plus fidèle
A devoir payer encore et toujours plus cher
La pression qui s’exerce tout autour de toi
Tu l’attends, tu la prends, tu la serres fort dans tes bras
Tu peux tendre la main pour espérer quelques miettes de pain
Tu te caches pour exprimer ton chagrin
Tu gueules jusqu’au petit matin
« l’homme oublie trop souvent ses orphelins »
Tu jures de tout, balises pour rien
Tout ça nous dépasse, on s’le prend toujours en pleine face
|
||||
5. |
Ce Soir
01:20
|
|||
....
|
||||
6. |
||||
En deux temps trois mouvements
le quartier s’est vidé.
Il reste les fauchés,
ceux qui n’ont pas d’idées.
En boucle à la radio
cette chanson matraquée,
la ville est en travaux
les bistros sont fermés.
L’été les disques qui gondolent,
une chaleur à crever
Et seul dans mes sous pentes
je transpire à crever.
Piscine municipale,
animations détestées
Je pense à ceux qui partent,
à leurs vacances ratées.
Je reste et je m’emmerde,
les dents et les poings serrés
L’été les disques qui gondolent,
une chaleur à crever
Je refais le monde
Au fond de mon canapé
La masse est aux abris
Les enfants sont couchés
Je vois inexorablement
Le temps passer
L’année prochaine
Ma place est déjà réservée
L’été les disques qui gondolent,
une chaleur à crever
|
||||
7. |
Vieille Merde
02:43
|
|||
Je ferais mieux de m’écarter
De laisser la place, sans danger
J’aurais mieux fait de refuser
Plutôt que de me torturer
Je ferais mieux de déserter
Pour m’enfuir sans rien y laisser
Les yeux rivés sur toi
J’aurais pu faire des miracles
Et éviter qu’ça m’passe sous le nez
J’aurais du faire des miracles
À quoi bon continuer
Passer mon temps à ruminer
Sauver ce qu’il y a à sauver
Alors que les jeux sont faits
J’aurais voulu avoir une chance
Une petite chance de t’retrouver
Gagner ta confiance
Passer mon temps à tes cotés
Et éviter qu’ça m’passe sous l’nez
Passer mon temps à t’écouter
Et éviter qu’ça m’passe sous l’nez
T’es vraiment qu’une vieille merde, un sous produit de la fin du siècle
Tu sais que tu cours à ta perte, mais ton esprit se déconnecte
J’ai du me perdre en chemin
J’ai du oublié un refrain
Je crève toujours de faim
Je laisse des traces mais c’est en vain
Je cherche toujours à t’oublier
Je n’arrive plus à me lever
Les moutons s’acharnent sur moi
T’es vraiment qu’une vieille merde, un sous produit de la fin du siècle
Tu sais que tu cours à ta perte, mais ton esprit se déconnecte
J’suis vraiment qu’une vieille merde, un sous produit de la fin du siècle
Je sais que je cours à ma perte, mais mon esprit se déconnecte
|
||||
8. |
Loin De Toi
03:17
|
|||
Loin de tes lèvres pétales mes baisers restent fanés
Loin de ton rire diaphane le mien se sent esseulé
Loin d’ta vie de ta voix je me sens vide à moitié
Il n’y a qu’prés de toi qu’enfin je me sais entier
Etre loin de toi c’est comme…
Etre loin de toi c’est comme
Découvrir un nouveau sens et le reperdre aussitôt
M’observer en chien d’ faïence et jouer tout seul au véto
Tomber en panne d’essence sous l’soleil et à pied
Dans l’désert d’existence, devoir encore avancer
Ça va être dur d’oublier….
Ça va être dur …
Loin des remous qui t’animent je me sens tout chaviré
Loin d’tes peurs tes désirs je me sens tout abîmé
Loin des tics des détails qui dessinent ta personne
J’sens le vide qui m’entaille la vie me désarçonne
Etre loin de toi c’est comme…
Etre loin de toi c’est comme
Découvrir un nouveau sens et le reperdre aussitôt
M’observer en chien d’ faïence et jouer tout seul au véto
Tomber en panne d’essence sous l’soleil et à pied
Dans l’désert d’existence, devoir encore avancer
Ça va être dur d’oublier….
Ça va être dur …
Quand on passe du temps ensemble et qu’tu m’traites dans l’inconnu
J’en suffoque et j’en tremble pauvre type ingénu
Vestige d’un passé proche qui n’connu pas de présent
J’me sens une tique qui s’accroche, j’m'en vais les bras ballants
Toutes mes lettres sans réponses et tu évites mon regard
Alors aujourd’hui j’renonce, t’es plus heureuse sans me voir
Mes mains r’tournent dans mes poches, mon cœur dans son tiroir
Mes sourires s’effilochent j’me raconterais plus d’histoire
Etre loin de toi c’est comme…
Etre loin de toi c’est comme
Découvrir un nouveau sens et le reperdre aussitôt
M’observer en chien d’ faïence et jouer tout seul au véto
Tomber en panne d’essence sous l’soleil et à pied
Dans l’désert d’existence, devoir encore avancer
Ça va être dur d’oublier….
Ça va être dur …
|
||||
9. |
Jours heureux
02:27
|
|||
Le train démarre pour l’autre galaxie
Plus proche des portes du paradis
Artificiel sur fond de magie
Et des ténèbres la couleur ressurgit
De cette vie impossible à gérer
Ces jours qu’on n’a pas pu fêter
En famille, seuls ou accompagnés
Tous ces moments qu’on tente d’oublier
Et les mauvais jours qui vont arriver
Se retourner pour ne plus distinguer
Les pères qui n’ont pas su rester
Les mères qui n’ont pas pu élever
Les amis qu’on n’a pas épargner
Les amours qui n’ont pas supporté
Ces rîmes.. se sont envolés
Dans les nuages une belle journée d’été
Assez haut pour me persuader
Que les mauvais jours vont vite arriver
Qu’il est temps pour nous de vous quitter
Car les mauvais jours vont vite arriver...
|
||||
10. |
Comment Lui Dire
03:24
|
|||
T’aurais tellement voulu être avec elle
Pouvoir l’appeler par son prénom d’hirondelle
Partager toutes ses choses que l’on ne nomme pas
Etre à ses cotés, la suivre là où elle va
Vous laisser emporter en ouvrant grand les bras
Contempler les machines et les badauds qui passent
Comment lui dire, comment lui dire tout ça
Comment le dire à quelqu’un qui ne te r’garde même pas
Tu n’es pas vraiment le bon gars pour elle
Pourtant tu n’rêves que de son lit criminel
Il n’y pas de mal à ça, rassures toi, ouais rassures toi
Elle t’oubliera comme tout ceux qui passent
Qui sont passés et qui passeront au corps
Tous ces origamis ne font partis que du décor
Comment lui dire, comment lui dire tout ça
Comment le dire à quelqu’un qui ne te regarde même pas
Comment lui dire, comment lui dire tout ça
Comment le dire à quelqu’un qui ne s’intéresse pas à toi
Depuis qu’elle se promène dans ton sommeil
Tu seras toujours dans ses bras irréels
Tu finiras comme un vieux loup des terres
Ta solitude dans une réserve naturelle
Comment lui dire, comment lui dire tout ça
|
||||
11. |
Dans Mon Quartier
03:43
|
|||
Dans mon quartier y a plus grand-chose à faire
L’air ombragé j’y traîne sans en avoir l’air
Tous les coins de rue sont bourrés d'somnifère
Les p’tites duchesses avec leur chien à pisser par terre
Faudrait un jour que tu vois ce que je vois d’chez moi
J’attends juste que tout le monde se barre
J’habite dans un quartier dit populaire
Rempli d’histoire, d’espoir, de mauvaises manières
Des nuits sombres aux pulsions meurtrières
L’endroit rêvé pour quelques loups solitaires
Faudrait un jour qu’tu vois c’que j’vois d’chez moi
J’attends juste que tout le monde se barre (bis)
Le jour ils débarquent et la nuit ils se cassent
Pour enfin nous laisser la place
Et tout au fond dans mon coin je me marre
Je ne me soucie plus de toutes vos histoires
Je reste bien ancré dans mon cafard
Je n’espère même plus, pour moi c’est bien trop tard
Faudrait un jour qu’tu vois ce que je vis d’chez moi
J’attends juste que tout le monde se barre
Le jour ils débarquent et la nuit ils se cassent
Pour enfin nous laisser la place
|
||||
12. |
||||
Je marche dans la rue, une bouteille à la main
Avec ce que j’ai bu, j’ai envie d’aller loin
Plus loin que le métro où j’habite maintenant
Plus loin que le mac do où j’glande habituellement
Mais au coin du boul’vard il y a un car de flic
Et pour les gens trop noirs ils connaissent que la triq'
J’aime bien le sacré cœur, les touristes à gogo
Me trouvent haut en couleur et me prennent en photo
Peut être bien que pour eux j’represente quelque chose
Un symbole ou un dieu, enfin oui, quelque chose !
Mais faut pas trop compter leur tirer un radis
En échange de c’portrait qui n’peut être que gratuit
Vive la vie au grand air à peine bouffé aux mites
sur un matelas super, une pelouse interdite
J’engloute les carafons, sentiments d’liberté
Un peu comme un poisson dont l’bocal a pété
Faudra pas s’étonner si j’oublie d’respirer
Un beau jour de printemps pour fêter mes 30 ans
Et au coin du boul’vard, il y a un car de flic
Et pour les gens trop noirs ils connaissent que la triq'...
|
Stygmate Paris, France
Sty : guitare/chant
Devi :basse
Taw ; batterie
Streaming and Download help
Stygmate recommends:
If you like Stygmate, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp