1. |
L'élite est molle
02:41
|
|||
Dans la misère et dans l'ennui
Faire l'assistance aux éclopés
Un super héros qui s'ennuie
Affalé sur son canapé
Peine au moral triste à pleurer
J'te jure j'en ai ma dose à vie
Les médocs ne font plus d'effet
Un super héros qui s'oublie
Ça nous fait des slips à laver
Toute l’assistance est écœurée
Ronfler sur ses biens mal acquis
Légion d'honneur aux torturés
Corps éclatés, chair à meurtrir
Les dérapages incontrôlés, Blah Blah Blah...
L'élite est molle la raison vaine.
On m’a fait caca dans la tête.
Dis moi qu’c'est comment que ça s'arrête?
Et tant d'émules à ton instar
Des projecteurs sur ton histoire
Les jolies théories?
T’adores toutes ces conneries
Les idées novatrices!
On t'avait déjà tant prêté de vices
Concerto d'armes à feu
Pour la foule en détresse, les belles promesses
L'élite est molle la raison vaine.
On m’a fait caca dans la tête.
Dis moi qu’c'est comment que ça s'arrête?
Ce soir j'ai rendez vous à l'autre bout de la ville
Affronter les voyous.
Soir ce oui j'ai rencard à l'autre bout de la ville
Infiltrer les clochards.
L'élite est molle la raison vaine.
On m’a fait caca dans la tête.
Dis moi qu’c'est comment que ça s'arrête?
|
||||
2. |
Crevez Tous
02:03
|
|||
J'crois qu'les gens sont pourris,
J'crois qu'les gens sont des putes
Qui devant un radis
Sont comme des porcs en rut.
Je ne crois pas en l'homme
Car il n'a rien d'humain
J'préfère piquer un somme
Que d'aider mon prochain
Et crevez tous !
J'emmerde tous ces lapins
Qui vivotent sans problème
Une existence de nains
Sur fond de HLM
J'l'ai vois et puis je gerbe
Des vaches voilà c'que c'est
Qui mâchonne de l'herbe
Avant d'aller la chier
Et crevez tous !
Vous avez le goût du fiel
L'look d'un cancer du foie
Vous n'irez pas au ciel
Car ça n'existe pas
Quand ça puera l'sapin
Tout autour de vos gueules
Comptez tous vos copains
Y'en aura pas un seul
Et crevez tous !
Je n'attends plus qu'une chose
L'ouverture de la chasse
La chasse aux cochons roses
Et puis après j'me casse
Sur ma putain d'planète
Où tout l'monde est mon pote
Où tout l'monde à une crête
Et Vous aiment en compote
Et crevez tous !
|
||||
3. |
Ton Chien
03:45
|
|||
Je voudrais être ton chien
T’aimer comme un lycéen
Pouvoir te tourner autour
Et chier sur ces vautours
Renifler un peu partout
Etre égoïste de tout
Ne te vouloir que pour moi
Les autres n’existent pas
J’aimerais être ton chien
Pouvoir te réveiller le matin
Te lécher dans tous les coins
Pouvoir jouer à saturnin
Tu pourras compter sur moi
Je ne t’oublierais pas
Même quand tu sortiras
Je serais toujours là
Mais je ne passerais pas ma vie à t’attendre
Je hurlerais à qui veut bien m’entendre
Je retournerais dans les égouts
Redeviendrais un loup
Je voudrais être ton chien
T’aimer comme un lycéen
Pouvoir te tourner autour
Et chier sur ces vautours
Renifler un peu partout
Etre égoïste de tout
Ne te vouloir que pour moi
Les autres n’existent pas
J’aimerais être ton chien
Pouvoir te réveiller le matin
Te lécher dans tous les coins
Pouvoir jouer à saturnin
Tu pourras compter sur moi
Je ne t’oublierais pas
Même quand tu sortiras
Je serais toujours là
Je pisserais dans les coins
Ne quémandera plus la faim
Je ne poserais plus de questions
Des questions, à quoi bon !
*Refrain (bis X 2)
|
||||
4. |
Rendez-vous à Paris
02:19
|
|||
J’irais devant ma glace
Me couper la tignasse
J’irais revoir Madeleine
Me remplir la bedaine
J’irais m’acheter un futal
J’aurais vraiment la classe
Traînerais les magasins
De Belleville à Jourdain
Mais comme personne ne sera là
Je rentrerais chez moi
J’irais m’laver, me raser
Histoire de bien présenter
Pour finir au boulot
Ce sera mon fardeau
J’accepterais par défaut
Qu’on me poignarde dans le dos
j’irais planter mon couteau
Dans les tripes de ces salauds
Mais comme personne ne sera là
Je rentrerais chez moi
J’irais revoir les copains
Leur dire qu’ici tout va bien
On s’racontera des histoires
A finir sur le trottoir
Ce s’ra comme au bon vieux temps
Petite larme de temps en temps
Repartir le cœur fringant
Repartir en chantant
On traînera dans Paris
Entre Jaurès et Bastille
Dans des endroits sympas
Des bars y en a des tas
Un peu cher peut être parfois
Mais quand on aime on ne compte pas
Mais comme personne ne sera là
Je rentrerais chez moi
Et que le diable m’emporte
Si je vais frapper à ta porte
Pour t’offrir une escorte
Je frapperais les plus fort
Je dirais oui à tout va
Demandes moi et tu l’auras
Mais comme tu ne me répondras pas
Je rentrerais chez moi
J’me flinguerais dans mon coin
Aller voir un peu plus loin
Pour changer un peu d’air
J’en ai marre de voir vos blaires
Je grimperais un peu plus haut
Si c’ qu’on ma dit c’est du pipo
J’ai entendu des histoires
Des contes de fées et magie noire
|
||||
5. |
L'entretien
04:59
|
|||
Lors de votre entretien du 24 avril 2008
Vous avez défini votre projet personnalisé
Un conseillé vous aidera, vous sera attribué
Dans le cadre d’une action à l’accès à l’emploi.
Depuis cette date vous avez peut être retrouvé un emploi
Dans ce cas je vous remercie de nous le faire savoir
Afin de préciser les étapes de votre projet
Bilan mensuel personnalisé d’accès à l’emploi
Cet entretien est indispensable pour votre projet
Il est obligatoire, le rendez vous est fixé
Veuillez nous contacter dans les plus brefs délais
Vous avez reçu une avance solidarité
Vous devez aujourd’hui nous rembourser sans plus tarder
Celle-ci ne nous est toujours pas parvenue ni confirmée
Veuillez monsieur agréer nos salutations distinguées
Si vous désirez contester cette décision
Vous avez un délai de deux mois après réception
Si votre recours administratif est rejeté
Voyez le Tribunal administratif pour pleurer
Cet entretien est indispensable pour votre projet
Il est obligatoire, le rendez vous est fixé
Veuillez nous contacter dans les plus brefs délais
Depuis cet entretien, monsieur, je continue dans la galère
Je gratouille dans les bars, toujours rien de concret
La banque m’a coupé les vivres depuis que l’état lui a demandé
|
||||
6. |
Le retour du héros
02:28
|
|||
Le héros dénudé
Dont on a tant entendu parlé
S’est vu déposséder
Par toutes les armées
Lui qui depuis toujours
Leur avait donné sans retour
Aurait mieux fait d’se tirer
Sans jamais se retourner
Bien sur pour se venger
Avec son ingéniosité
A voulu renverser
L’autorité, son employé
Mais comme dans un fait divers
Qui lui traverse la tête
Et sans aucun regret
S’est vu assassiné !
Ce héros dénudé
Qui aurait pu être épargné
D’une vie à travailler
Devoir les aider à régner
Il aura inspiré
A ne jamais se laisser mener
Aurait mieux fait d’se tirer
Sans jamais se retourner
Les héros d’aujourd’hui auront les mains tachées de sang
Tu les verras courir pour que puissent vivre tes enfants
100 ans, à vivre simplement, jusqu’à la fin des temps
|
||||
7. |
Eternité
04:10
|
|||
On change on n’arrive plus à se parler
On ne dit plus les même choses
On voit la vie en rose
Tout ça n’finira donc jamais ?
On s’atténue on gueule deux fois moins fois et on y pense
On y repense et on s’dit qu’il vaut mieux
S’arrêter là
On s’obstine à chercher
Dans les détails en s’inventant
Des pugilats d’antan
Dynamiter tout les archers
On aurait pu y croire on aurait même pu espérer
De compter les années et d’éviter
D’en rester là
Tout ça n’est qu’un rêve mondain
Une histoire venue, qui part soudain
Une envie expresse
Une envie d’arrêter le temps
Pour que vive sans cesse cet instant
Ça peut faire une éternité
Encore un pion à avancer
-Et encore plus à rêver-
|
||||
8. |
Le mur d'en face
02:38
|
|||
Tu prétends que tout va bien
Qu’il n’y a pas à s’inquiéter
Tu t’accroches à des idées
Tu continues à serrer les poings
T’inquiète pas tout va pour le mieux
Tu n’as vraiment pas à t’en faire
Tout va bien aux pays des dieux
On a juste le cul par terre.
Ma vision ne va pas très loin
J’ai un mur juste en face de moi
J’entends les oiseaux chanter
Ce sera une belle matinée
Ma vision ne va pas très loin
J’ai un mur en face de moi
Si c’était de l’amour contrôlé
Une sérigraphie appliquée
Je roulerais le long de Paris
En traînant une odeur putride… cette odeur putride
On n’en verra pas deux comme ça
Faudra profiter et laisser voir
Venir de loin les petits rats
Pour s’enfoncer encore plus bas…. Toujours plus bas
Ma vision ne va pas très loin
J’ai un mur en face de moi
Ma vision n’ira pas plus loin
Ya ce mur en face de moi
Ça finira dans un cachot
Dans un cercueil ou au boulot
Courir aussi vite que possible
Pour emporter la dernière mise
Regarder autour de soi
Se demander comment ça marche
A essayer d’y croire
D’y croire quand ça va pas
Et tentez d’espérer
Vouloir participer
Ma vision ne va pas si loin
J’ai un mur en face de moi
Ma vision n’ira pas plus loin
Ya ce mur en face de moi
|
||||
9. |
L'avion
03:32
|
|||
J’ai réussi, à reconstruire mon avion
Un peu d’huile, quelques clous et d’la passion
Un jour tu l’verras, parce qu’on volera juste au d’ssus de toi
C’est pas bien grave, on t’enverra une carte postale
Comme de bien entendu…
J’irais encore plus loin, je n’pourrais pas mieux rêver
Tout ça bien derrière moi, plus loin qu’vous n’l’imaginez
Autant m’échapper dans la nuit qui vient d’tomber
Apres m’avoir jugé sans autre forme de procès.
Comme de bien entendu…
J’ai serré les dents avant de m’ouvrir les veines
J’ai cherché ailleurs avant de plonger dans la merde
Je n’ai rien trouvé qui ne me fasse rester.
Vous m’en voyez navré…
De toute ces années, toujours à se demander
Encore plus à rêver, rêver d’pouvoir vous quitter
Plus rien n’empêchera tout ça de continuer
Mais ça s’passera sans moi, j’aurais plusieurs vies à fouetter
Comme de bien entendu…
|
||||
10. |
L'étranger
04:49
|
|||
Je suis un étranger
Famille de réfugiés
Expulsé dés l’entrée
Leurs chiens sont beaucoup mieux traités
On m’a arrêté,
Ligoté, torturé,
Condamné, isolé,
Oublié de m’interroger
C’était pour eux sans intérêt, de savoir…
Perdu dans la nature
En quête de solitude
Pas vraiment de point de chute
Considéré comme un reclus
Sur ce continent
Où la vie est moins chère
Paradis pour enfants
L’enfer est plus intéressant
J’aurais voulu un jour connaître, et savoir…
C’était pour eux sans intérêt
De savoir d’où je venais
Aucune importance
(ils n’ont pas voulu m’laisser les clefs)
Je n’aurais pas voulu y rester
Ma famille est brisée
Ma maison est en feu
Mon pays m’a jeté
Je ne croirais plus en leur dieu
Tout puissant soit il
Mon âme est en colère
Je partirais en guerre
Drapeau blanc au bout du fusil
J’aurais voulu dire oui à
Vos ordres mon capitaine
Avoir des tas d’amis
Les miens sont morts. Destiné à
Une vie à errer
Jusqu’au jugement dernier
On m’a assassiné
Laissez mon corps pourrir en paix
|
||||
11. |
La petite ménagère
02:45
|
|||
Ludivine n’est pas un cordon bleu
Ludivine n’a même pas les yeux bleus
Juste 2 petits robots magiques
Qui trônent dans sa cuisine
On souhaite la guerre sur le marché
Des nouvelles lames à découper
Une technologie démesurée
Pour des machines à vieilles mémés
Cette petite ménagère aux affaires bien rangées
C’est comme une petite sœur qu’on voudrait protéger
La concurrence est dure quand c’est vu à la télé
Consommateurs pépères faciles à exploiter
Mais qu’est c’que ça peut bien foutre si
Elle ne s’achète pas la plus belle lessive
Tout ce qu’il lui faut pour sa survie
C’est une culotte et un peu d’eau de vie
J’aurais voulu goûter à ses lèvres
La sortir un peu de cette vie pépère
Inventer des histoires à éplucher
Mais cette affaire est déjà classée
Ils sauront ce qu’on leur vend
Ils seront bien rodés
Ne t’inquiète pas c’est pas bien compliqué
Les consommateurs sauront apprécier
D’être placé en dehors de la concurrence
|
||||
12. |
Un monde parfait
03:28
|
|||
Dans un moment parfait
J’ai vu que tu étais à mes cotés
Un moment d’égarement
Où plus rien n’avait d’importance
Dans un monde idéal
Que j’aurais inventé pour t’y noyer
Je scellerais mon cheval
Marcherais sur les flammes pour te trouver
Tout ce que j’espérais
Mon enfant tu me l’as déjà donné
J’ouvrirais grand les bras
Dés le signe d’un regard posé sur moi
J’inventerais des batailles
Et je les combattrais pour te sauver
Plus rien ne m’empêchera
De t’avoir ma fille, à mes cotés
Un jour tu grandiras
Tu partiras, les dés en sont jetés
Je vieillirais sans toi
J’ai toujours eu du mal à l’accepter
Tu brilleras de mille feux
Tu sauveras la terre et ses damnés
Tu fermeras l’enfer
Prouv’ras que ça n’a jamais existé
|
||||
13. |
Jusqu'au bout
04:41
|
|||
Je suis de la pure race des bâtards
Aucune fierté, l’œil hagard
Quand on me parle comme on ordonne
Vouloir que tout soit dans les normes
Tout ce qui sortira de moi
Ne vous plaira peut être pas
Je ne baisserais jamais les bras
Ne plierais jamais les genoux
Vous pouvez, oui, riez de moi
Vous pouvez me traiter de fous
A vivre tout ça jusqu’au bout
Je ne suis pas là pour vous obéir
Ne me sent pas dans une patrie
Qui a explosé ma famille
Je travaille mieux quand je respire
Je ne baisserais jamais les bras
Ne plierais jamais les genoux
T’es un millier nous des milliards
De lutins marchant comme des fous
A vouloir tout ça jusqu’au bout
Ce n’est plus vive l’indépendance
C’est un peu plus… terrifiant !
De ces veines coulent le même sang
Garde à vous fixe, et dans les rangs
Je sens un malaise autour de nous
Ça pue l’inceste des gourous
La genèse des grands manitous
Ça sent la peur et le dégoût
Mais je tiendrais jusqu’au bout
|
||||
14. |
La sœur des pauvres
03:38
|
Stygmate Paris, France
Sty : guitare/chant
Devi :basse
Taw ; batterie
Streaming and Download help
Stygmate recommends:
If you like Stygmate, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp