1. |
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Enfant désordre et pourri
Rêve de sa prison fleurie
Regrette d’avoir accueilli
Le sang des belles familles
Enfant désordre et pourri
Tu apprendras tout seul à vivre
Le reste n’est que subtilité
Besoin de personne pour approuver
Tu as passé ta vie à rêver
Tu aurais tant voulu adopter
Les principes qu’on a d’élever
Un enfant sans trop d’excès
Enfant désordre et pourri
Enfant vidé à reconstruire
Enfant désordre et pourri
Combattra contre la folie
Deviendra un adulte accompli
Un homme fort, pour la vie
Une vie entière passée à souhaiter
Réfléchir au moyen de s’évader
De dévaler les escaliers
Pour atteindre l’absurdité
Tu as passé ta vie à rêver
Tu aurais tant voulu adopter
Les principes qu’on a d’élever
Un enfant sans trop d’excès
Enfant désordre et pourri
Enfant des ordres et public
Enfant désordre et pourri
Enfant vidé à reconstruire
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2. |
Asile
03:48
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Il fait tout noir au fond d'cette pièce capitonnée
Au bout du couloir de cet asile d'éclopés
Les murs sont blancs comme les drogues, qu'on m'a injectées
Pour que je reste tranquille bien sagement ligoté
Je voudrais sortir d'ici, pouvoir respirer
Enlever ce maquillage, montrer mon vrai visage
C'est l'heure de la prise de sang, on me prépare calmement
Je sens déjà comme un froid glisser sur mes tympans
Je deviens un secret, une personne à cacher
Mon cerveau commence déjà à tout oublier
Ils essaient de me briser, je dois m'évader
Je dois sortir d'ici avant d'être effacé
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3. |
Police
03:20
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Et puis ça cogne et ça castagne, et ça matraque,
Et puis ça frappe
Et ça détruit, ça pète des dents, ça obéit comme un enfant,
C'est aveuglé,
Endoctriné,
Il n'arrivera plus à penser
On a tous besoin de rêver d'un monde sans policier
Ça joue serré de tout côté, va falloir se planquer ça va flinguer
On en revient décomposé membres arrachés, les yeux crevés
Et puis ça fouine, et ça surveille
Et ça t'enlève la liberté de t’éclater,
De t'exprimer, d'organiser la vie que tu voudrais gérer
Et ça combine, ça manipule,
Et ça s'infiltre, ça prend des risques à nous défier,
On a tous besoin de rêver d'un monde sans policier
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4. |
Evolution
03:19
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On s'imagine plus fort que le temps écoulé
On croit toujours gueuler le premier ou le dernier
On avance beaucoup plus vite que les larmes sur ton visage
On pourrait s'associer, voir comment évoluer
On voudrait nous forcer, tout mettre de côté,
Faire comme si tout ça n'avait jamais existé.
Ne pas renier son passé, ne pas tomber dans l’excès
Se rappeler juste de ce qu'il faut pour avancer
Mais on n'fait rien!
On cherche encore et toujours rien
On tient ce monde entre nos mains
Et on n'fait rien!
On se réveille chaque jour un peu plus amoché,
On respire encore mais notre souffle est fatigué
On tente d'exister même si le pire est annoncé
Car tout est à refaire mais faut (surtout) pas en parler
On vie toujours d'espoir, d'amour et d'eau fraîche
On évite à tout prix de se noyer dans un verre
À moitié vidé, par l'inactivité
Il faut se relever, et foncer tête baissée
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5. |
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J'men fous, de tes pensées conflictuelles
Ouais j'men fous, de ton problème existentiel
J'men fous! de tes dérives obsessionnelles
Je voudrais profiter du peu de temps qu'il me reste
À me foutre, de vos idoles anecdotiques
J'm'en fous, gardez vos conflits pathétiques
Pour vous, et votre esprit minimaliste
Vos pulsions criminelles, la religion est un problème
Je préfère les hirondelles aux gratte-ciel
Chassez les rêves d'un espace tri–dimensionnel
Je préfère les hirondelles aux gratte–ciel gratte-ciel
Voir la dentelle au fond d'tes yeux, couleurs pastel
Et alors ? Tu peux critiquer cette chanson
Moi j'men fous, égocentrique jusqu'au bout
J'm'en fous, j'me fous de toi jme fous de tout
La raison est ta croix, le doigt pointé sur ton problème
Je crache, sur vos discours ésotériques
Car j'men fous, ne rien comprendre moi ça m’excite
Hé gourou ! tu finiras en psychiatrie
La croix est ta raison, la religion est ton problème
Je préfère les hirondelles aux gratte-ciel
Chassez les rêves d'un espace tri–dimensionnel
Je préfère les hirondelles aux gratte–ciel gratte-ciel
Voir la dentelle au fond d'tes yeux, couleurs pastel
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6. |
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Laissez-moi décompenser, alignés dans leur mythologie
Tas de serpents visqueux entrelacés, laissez-les s’entre-dévorer
J’oublierai tout ça, dans mon infortune, dans ma course effrénée
Un couteau dans l’omoplate, une guerre sans rancune, comme si de rien n’était.
Un couteau dans l’omoplate, allez viens, sans rancune, comme si de rien n’était.
Ces merveilleux mirages, qui dansent dans le soleil
Des scorpions dans les bottes on avance encore
Les aveugles et les fous ne vont rien changer
J’oublierai tout ça, dans mon infortune, dans ma course effrénée
Non, je n’oublierai pas. Je ne me souviens déjà plus comment tout a commencé
J’oublierai tout ça, dans mon infortune, comme dans ma félicité
Je ne me soumettrai pas, je hurle à la lune sur des photos déchirées
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7. |
Perdre La Mémoire
03:24
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Si j'remontais le temps pour voir le soleil se coucher
Pour oublier cette vie, les autres et tout le reste
Traverser les réseaux, y perdre la mémoire
Alimenter ma soif de découverte
J'irais tel un dragon au dessus des montagnes
Suer l'air pur de la vallée des tarés
J'oublierais cette vie, les autres et tout le reste
Je danserais sur le cadavre du corbeau qui m'a hanté
Mes souvenirs s'entassent à déborder du vase
Certains s’échappent quand d'autres
Voudraient trouver leur place
Dans un bocal prêt à plonger dans le noir
C'est un travail que de garder sa mémoire
Si je trouvais le temps de mettre ces idées au clair
De faire le tri, ne plus me laisser distraire
De rester concentré, remplir les formulaires
Me souvenir de ton dernier anniversaire.
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8. |
Méphistophélès
02:41
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Y’a plus d’humain pour contredire
Les projets du malin, ça tonne de pire en pire
Les piafs se cacheraient pour mourir ?
Pour faire couleur locale la sale brosse à reluire
Mais où peut-on avoir la paix ?
Au Groenland ? Comme ça m’était prédestiné !
Il nous possède il nous vend, nous regrette
Il nous essore, il nous tort, il nous jette
Y’a pas d’humain sous sa cuirasse
On y croit guère à ses promesses
Entends-tu ce chant dégueulasse ?
Le fils de Méphistophélès
Voudrait remporter la victoire
Et croire en son éternité
Entre les baffes et les caresses
Entre les formules qui claquent et les belles promesses
Ça sait faire souffler le froid
Verser dans l’implacable
Et broyer avec toi
Tout c'qui est consommable.
L’humanité c’est dégueulasse
Ça tue la vie dans l’allégresse
Qui se sent bien dans ses godasses ?
Le fils de Méphistophélès
Voudrait remporter la victoire
Et croire en son éternité
C’est le démon sous la carcasse
Au volant de la Mercedes
Entends-tu ce chant dégueulasse ?
Le fils de Méphistophélès
Voudrait savourer sa victoire
Et croire en son éternité
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9. |
Vive Les Vacances
04:56
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Prenez vot'temps c'est les vacances
Ne doublez pas à contre sens
Faites une pause toutes les deux heures
Le temps d'un Paris / Honfleur
On a vraiment de la chance
C'est l'début des vacances
On roulera à tombeau ouvert
On sera les rois de la guinguette
Toute la journée à faire bronzette
Toute la journée à faire la crêpe
S'la couler douce et ne rien glander
Avoir la tune pour s'la coller
Je prends mon temps c'est les vacances
Je vais je viens et j'ai la chance
De tout lâcher, de m'amuser
De profiter dans la durée
M'la couler douce et ne rien glander
Avoir la tune pour m'la coller
Les économies d'une année
Partirons d'un coup en fumée
J'ai droit à mes congés payés
J'ai le droit de partir dépenser
On s'bat pour être des écolo-humanitaire-végétariens
Mais nous ne sommes que des bobos
Bien plus proche du social.......... crétin va !
Mais il faut beaucoup d'argent
Pour partir en vacances
Prenez vot'temps c'est la rentrée
Les ennuis ne vont qu'empirer
Il va falloir réactiver
La machine à tout faire péter
On est le premier septembre
C'est fini les vacances
On va tous reprendre le boulot
Avoir les collègues sur le dos
S'lever, métro boulot dodo
Et attendre l'heure de l’apéro
S'la couler douce et ne rien glander
Voir les copains et s'la coller
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10. |
Patates & Révolution
01:51
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Les souris jouent au poker d’un air rassasié
Après avoir volé mon repas de la journée,
Les deux pieds dans la vase, je marche, je déambule
Un mors aux dents relié à une pendule
Au milieu des montagnes enneigées, j'observe...
De l’autre côté de la cuvette
Au milieu des montagnes enneigées, j’observe...
Je matte ce qui m’attend en enfer
Ce soir c’est concombre crème patate et bière
Plongé dans des idées révolutionnaires
Éviter les surprises, se détourner du jeu
Se séparer des indices par le feu
Au milieu d’une forêt, tout ligoté, j'observe
De l’autre côté de la cuvette
Au milieu d’une forêt, tout ligoté, j’observe
Je regarde mon futur disparaître
Mais cette fois je voudrais détourner les yeux
Voir un p’tit peu plus loin, avoir l’air curieux
Découvrir l’homicide, les plonger dans l’acide
Récupérer le goût de mes envies
En attendant mon tour je marche je déambule
Je regagne le fond de ma caverne
En attendant mon tour je marche je déambule
Au milieu des étoiles je vous observe......... x2
Au milieu des étoiles je vous emmerde
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11. |
Morne et Moribond
03:04
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Tout est morne et moribond
Le silence est d'or, rempli d'illusion
Tout s'est vidé sans raison
On attend à l'heure, le nouveau feuilleton
Tout est triste à la maison
En période de crise du manque de passion
Mais elle est triste cette chanson
Et je tourne en rond dans mon salon
Je brûle les joints une bouteille à la main
Je me trouve quelques occupations
La folie gagne la raison
Les journées défilent, rien à l'horizon
On veut rester dans l'action
Mais plus rien ne sort, mort à la création
On vie dans une aberration
Nos peines cultivent leur ascension
Et on applaudi comme des cons !
Et je tourne en rond dans mon salon
Je brûle les joints une bouteille à la main
Je me trouve quelques occupations
Et j’écris sur le mur quelques mots en latin
Je tombe dans de nouvelles addictions
Vivre libre ou mourir ne signifie plus rien
Je pleure du manque d'inspiration
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Stygmate Paris, France
Sty : guitare/chant
Devi :basse
Taw ; batterie
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